Mes Poèmes, Nouvelles, textes érotiques
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Paradis
Sur ce site étranger
Devenu messager
Quelques mots échangés
Au détours d'un clavier
J'avais lu sa missive
La trouvait corrosive
Ses mots se défendent
De ne rien vouloir prendre
Ses souffrances qui se tendent
Et pourtant sont offrandes.
J'avais lu sa musique
Sa Musique défensive
Ai envoyé message
Tout en gardant voilages
Pour partir en voyage
Des écrits paysage
Paradis disait-il
Et le seul entre mille
A accrocher mes cils
Du noir de son pencil
Depuis sans dire nom
Nous disons non..au non
Murmurant nos prénoms
Sans forcer les saisons
Le temps n'est plus démon
Et des rêves écrivons
Oubliant la raison
Sans penser aux sermons
Et c'est doux et c'est bon
Alors….pourquoi dire non…
Paradis tu m'écris au quotidien....
Complex'prose
Vous êtes étonnant de complexité. A peine dévoilez vous un peu de sensibilité, d'émotion que vous vous empressez d'être odieux, hableur, fabulateur, vinaigre et miel, tendre et brutal, doux et despote, romantique et rabelaisien.
Au fond, vous pouvez bien jouer au superman, au désabusé..Vous pouvez revêtir la cape de la légèreté, de l'indifférence, de l'homme qui se joue de tout...
Vous êtes comme ces toiles de Van Gogh; l'éxubérence des couleurs, l'agressivité des contours, les coups de pinceaux trop appuyés révèlent une grande sensibilité, une détresse attendrissante
Mais où t'étais
Quand j'vois ces noms sortis du ciel
Tous ces pseudos qui crient leur peine
Amours perdues, amours plurielles
J'me dis p't'être bien qu'ça vaut la peine
J'ai pris ma plume osant mes maux
Pensant c'est loin ton ptit patelin
J't'ai griboullé poème zéro
Les ondes ont faits l'restant du ch'min
Mais où t'étais
J't'ai attendu
Qu'est c'que tu f'sais
J'y croyais plus
J'me suis assise le coeur perdu
Sur l'bord d'ton nom au bout d'une ligne
J'ai pris ma plume toute fracassée
Par des années d'espoirs brisés
Tu disais fort Qu'ton coeur cassé
Voulait rêver, voulait voler
Que t'attendais une fée princesse
Pour réapprendre à faire promesse
Mais où t'étais
J't'ai attendu
Qu'est c'que tu f'sais
J'y croyais plus
Tu voulais qu'j'lise le petit prince
J'voulais caresses, j'criais calins
J'voulais qu'tu m'aimes, que tu en pinces
Et tu m'disais attends demain
De cette rebelle tu as fait fleur
Offrant bouquets, séchant les pleurs
J't'ai fait des bleus, j't'ai fort mordu
T'as encaissé puis t'es rendu
Mais où t'étais
J't'ai attendu
Qu'est c'que tu f'sais
J'y croyais plus
J'ai r 'lu ton nom, j'ai r'lu tes rêves
J'tai appelé, pour faire la trève
Tu as dit « non j'ai l'cœur qui crève »
J'avais perdu toute ta sève
Sur petite annonce j'écris je t'aime
Et puis d'un clic j't'envoie poème
D'un œil lointain tu m'dis demain
Tu m'tends l'oreille, tu m'prends la main
Mais où t'étais
J't'ai attendu
Qu'est c'que tu f'sais
J'y croyais plus
Au bout d'la mer sur l'avenue
Y'a deux chemins qui ce sont lus
Pseudos douleur, amour douleur
Ordinateur cherchant bonheur
Tu sais qu'ma vie t'a attendu
Je pense aussi qu'on s'est voulu
Maint'nant qu't'ai là je n'te lâche plus
L'amour s'écrit et tu m'as lue
Mais où t'étais
J't'ai attendu
Qu'est c'que tu f'sais
J'y croyais plus
Poème écrit pour un concours de poèsie qui devait être mis sur musique