Sirène Neptune
Une mer de soie pour abriter nos vagues
Nos deux corps alanguis, deux coques qui divaguent
Douce houle qui nous porte et lentement s'agite
Et nos doigts qui s'effleurent et glissent sur nos dunes
Sous lueur pâlissante de reflet de la lune
Nos souffles s'unissent et les voiles qui s'enflent
Nos lèvres qui se cherchent toutes affamées de sel
La brise qui se lève pour nous donner des ailes
Nos doigts s'accrochent aux ondes, nos mots disent ce qu'ils pensent
Le marin cherche mer et la mer s'ouvre à lui
Il s'ennivre d'écûme, tombe dans les abysses
Courbet lui montre chemin de la "naissance du monde"
Lente danse qui s'impose à grotte gémissante
O flots impétueux chavirent dans leurs fonds
Neptune rugissant frappe de son trîdent
Le ciel de mille feux s'allume dans un cri
Mère Gé brûle en son ventre et nulle eau ne l'éteint
O l'ncroyable vague qui se brise en fracas
Enfantant de mille mots, Ouvrant tout grand nos bras
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